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Valorisation de la recherche : Bordeaux a accueilli le Congrès C.U.R.I.E. 2025

Mise à jour le :

Le Congrès C.U.R.I.E. 2025 a rassemblé les acteurs clés de la valorisation de la recherche publique autour de grandes thématiques d’innovation et de transfert. Étienne Duguet, vice-président Innovation de l’université de Bordeaux, revient sur les temps forts et l’importance de cet événement pour l’établissement.

Photo : Dean Lewis, président de l'université, ouvre le congrès C.U.R.I.E. au Palais des congrès le lundi 2 juin © réseau C.U.R.I.E.
Dean Lewis, président de l'université, ouvre le congrès C.U.R.I.E. au Palais des congrès le lundi 2 juin © réseau C.U.R.I.E.

La 29e édition du congrès organisé par le Réseau national C.U.R.I.E., en partenariat avec l'université de Bordeaux, a rassemblé plus de 700 acteurs de la valorisation de la recherche publique du lundi 2 au mercredi 4 juin dernier au Palais des congrès de Bordeaux.

Dans son discours introductif, le président de l'université Dean Lewis a rappelé l'importance de la valorisation pour la recherche conduite au sein de l'établissement, avec pour exemple la réussite en termes de nombre de dépôts de brevets ou encore la dynamique engagée avec les partenaires du site dans le cadre du Pôle universitaire d'innovation Bordeaux (PUI).

IA, protection du patrimoine scientifique et technique, détection, mécénat ou encore science ouverte faisaient partie des trois thématiques au programme. Une trentaine de personnels de l’université de Bordeaux ont participé, certains en qualité d'animateurs, aux différents ateliers, keynotes et débats organisés tout au long des trois jours.

3 questions à...

Présent lors du congrès, Étienne Duguet, vice-président de l'université de Bordeaux en charge de l’innovation, a partagé sa vision sur l’importance du partenariat avec le Réseau C.U.R.I.E., les moments marquants de cette édition, et les perspectives qu’elle ouvre pour l’établissement.

Le Congrès CURIE 2025 a été organisé en partenariat avec l’université de Bordeaux. En quoi ce partenariat vous semble-t-il important pour l’établissement ?

Etienne Duguet : Une bonne part de nos forces de recherche bordelaises est depuis longtemps engagée dans la 3e mission de l'université qu'est l'innovation, notamment via la collaboration avec les entreprises.
Ces chercheurs sont accompagnés par environ 200 collaborateurs dans les services de l'université, de ses filiales (SATT AST et ADERA) et des partenaires académiques qui sont les co-tutelles de nos laboratoires. Le réseau national C.U.R.I.E. et notamment ce congrès annuel s'adressent à ces collaborateurs. L'université, qui accueille ce congrès, et son écosystème sont particulièrement mis en valeur à cette occasion et la dernière édition bordelaise remontait à 2009.

Etienne Duguet © Arthur Pequin
Etienne Duguet © Arthur Pequin

Vous avez assisté à plusieurs temps forts du congrès (conférences plénières, tables rondes, ateliers…). Quels moments vous ont particulièrement marqué ? Quelles idées ou échanges retenez-vous de cette édition ?

J'ai beaucoup apprécié les deux conférences plénières, l'une consacrée à "comment décider en période d'incertitude" et l'autre à l'interrelation inattendue entre la vulgarisation scientifique et l'innovation. Quant aux 40 ateliers qui avaient lieu en parallèle, ma vision se restreint à ceux auxquels j'ai soit participé, soit assisté. J'en profite pour remercier les très nombreux collaborateurs bordelais qui ont proposé, animé et/ou participé à ces ateliers. J'ai particulièrement apprécié ceux sur l'impact, sur la contribution des CHU, sur les logiciels libres, etc. Cette édition est un beau succès avec 700 participants, et les échanges informels ont été nombreux, notamment autour des Pôles Universitaires d'Innovation qui sont dans leur seconde année d'existence.

En tant que vice-président en charge de l'innovation, quel est, selon vous, l’intérêt concret de participer à ce type d’événement ? Avez-vous pu échanger avec des collègues, recueillir des impressions ?


Le principal intérêt de ce rendez-vous annuel est de rassembler la communauté française des collaborateurs en charge d'accompagner la valorisation des résultats de la recherche publique pour partager les bonnes pratiques, identifier les freins et les enjeux et trouver ensemble les meilleures solutions. J'ai bien évidemment échangé avec beaucoup de participants, en particulier des présidents de sociétés d'accélération du transfert de technologies (SATT), des directeurs de l'innovation des organismes nationaux de recherche, ainsi que d'autres vice-présidents d'universités. Les incertitudes budgétaires, tant au niveau de l'État, des régions et des entreprises, ont été au centre des discussions. En effet, au même titre que la recherche, le transfert des résultats vers la société est un processus sur le temps long qui nécessite un investissement financier et humain important et surtout constant.

Pour en savoir plus

Le réseau C.U.R.I.E. fédère depuis plus de 30 ans, les professionnels de la valorisation de la recherche publique et compte 225 membres.