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Mise à jour le : 25/11/2025
Maxime Pélissier Hermitte est doctorant en deuxième année de thèse au laboratoire d’économie Bordeaux Sciences Économiques (BxSE). Ses recherches portent sur l’économie politique de la bifurcation écologique et questionnent l’acceptabilité sociale des politiques environnementales. Rencontre avec un chercheur en début de carrière.
Maxime Pélissier Hermitte a passé les premières années de son enfance à Saint-Quentin-en-Yvelines en région parisienne, avant de suivre à Bordeaux sa mère, professeure de français, et son père, ingénieur du son en musique classique. Au collège Jean Moulin du Bouscat, ce qu’il préfère c’est les maths… ou l’histoire-géo, à bien y réfléchir. Au lycée Montesquieu de Bordeaux, il prend conscience des enjeux climatiques et commence à développer une certaine éco-anxiété.
« Je suis de la génération Greta Thunberg. Avec mes amis du lycée, nous étions très préoccupés par le changement climatique. Nous avons participé aux manifestations de Youth for Climate (mouvement des jeunes pour le climat), l’objectif était d’infléchir des politiques climatiques plus ambitieuses. Puis il y a eu le mouvement des Gilets jaunes, où j’ai compris que les trop rares politiques environnementales existantes ne pouvaient aller plus loin sans se heurter à l’incompréhension et l’injustice. J’ai eu une intuition : le blocage de nos politiques climatiques était une affaire non de sciences dures mais de sciences sociales, il manquait un maillon dans la chaîne de décision, dans nos institutions. Il y avait quelque chose à creuser ici. »
« Mes proches m’ont aidé à être moins anxieux. Et à trouver ma voie. » confie-t-il. Au moment de Parcoursup, sa mère lui présente un collègue dont le fils est doctorant en économie écologique à l’étranger. C’est la révélation ! Son bac ES en poche, il passe sa licence d’Administration économique et sociale (AES) à l’université de Bordeaux, poursuit avec un master 1 en économie du développement puis un master 2 orienté recherche en analyse économique des données de développement (EADD). Le jeune homme sait où il veut aller et s’en donne les moyens.
« La thématique du développement en économie m’intéressait moins mais je savais dès la L1 que je voulais poursuivre en thèse et faire de la recherche, donc c’était le choix le plus formateur. Après un stage de recherche en L3, j’ai demandé à en faire un autre en M1. Rigueur, méthode et réfutation : plus tôt on est exposé à la recherche dans ses études universitaires, plus tôt on sait si on est fait pour ça ! » livre-t-il, comme un conseil aux étudiantes et étudiants de licence. Un conseil qu’il prend à cœur et applique en accompagnant cette année une étudiante de master 1 en tutorat d’observation.
Plus tôt on est exposé à la recherche dans ses études universitaires, plus tôt on sait si on est fait pour ça !
Maxime Pélissier Hermitte entame donc sa thèse en 2024, sous la direction d’Éric Berr et de Sylvie Ferrari. Mais qu’est-ce donc au juste, la bifurcation écologique ? « On peut séparer les politiques environnementales entre deux logiques, l’une de transition, l’autre de bifurcation. La transition prône des changements soutenables au sein du système, des changements à la marge. La bifurcation prône des modifications plus fondamentales, un changement de système. Ma thèse questionne l’acceptabilité par la société de ces deux projets en comparant leurs propositions et leurs implications. Le projet de bifurcation écologique est en plein essor, l’enjeu est de savoir s’il arrivera à allier écologie et justice sociale, question que j’aborde par l’étude de l’opinion publique et des mouvements sociaux », explique-t-il.
Le quotidien du jeune chercheur est bien rempli : il collabore avec des chercheurs et chercheuses de Bordeaux, Munich et Warwick et est également chargé de TD en licence et en master. Un passage obligé - et formateur - pour la double casquette de futur enseignant-chercheur. Fort de son engagement et de sa longue expérience associative (élu étudiant au conseil du Collège Droit science politique économie et gestion, président du cercle des économistes conférenciers, vice-président de l’association étudiante DEV&CO…), le doctorant participe également à l’organisation d’événements au sein du laboratoire BxSE.
« On n’arrive pas à tout faire dans le temps de la thèse. Mais j’ai une perspective claire. Mes encadrants m’ont bien orienté et je sais ce que je veux faire. » Après la soutenance ? « Un post-doc en France ou à l’étranger, c’est certain. Puis obtenir un poste d’enseignant-chercheur. Ou, pourquoi pas, un poste au Ministère de l’environnement ! » conclut-il, déterminé.