«Je suis un infatigable optimiste»

Mise à jour le :

Maître de conférences en psychologie de la santé et psychologie du sport au sein de la faculté de psychologie, Greg Décamps est pleinement investi dans sa mission d’enseignant-chercheur et toujours associé à diverses responsabilités en lien avec sa discipline.

Photo : Greg Decamps © Arthur Pequin
Greg Decamps © Arthur Pequin

Depuis l’école primaire Greg Décamps a toujours eu envie d’enseigner. Originaire de Champagne, il étudie à l’université de Reims puis Paris Descartes et Nanterre avant d’être recruté en 2005 à Bordeaux à l’issue de sa thèse. Depuis, son métier le passionne, notamment les cours en amphis remplis d’étudiants de licence au milieu desquels il se balade sans micro. « Mon défi est de réussir à les accrocher. Je garde des souvenirs inoubliables des enseignants qui ont su me transmettre leur passion » témoigne-t-il.

Accompagner les étudiants en doctorat lui apporte également une grande satisfaction. « J'ai l'ambition et l'espoir que leurs compétences puissent servir à de nobles causes et répondre à des enjeux de société, comme en témoignent certaines de leurs thématiques qui font écho à des sujets d'actualité : la lutte contre l'homophobie dans le sport, la prise en charge des personnes en fin de vie, les comportements de santé et les troubles alimentaires chez les jeunes ou chez les sportifs... »

Elargir son champ d’action

Au-delà de ses fonctions de maître de conférences, Greg Décamps s’implique également hors les murs de l’université. Ainsi entre 2007 et 2009, il travaille en tant que chargé de mission auprès de Roselyne Bachelot au Ministère de la santé et des sports afin de coordonner l'enquête nationale sur les violences sexuelles dans le sport, puis il intègre le comité directeur de la Société française de psychologie du sport dont il devient président pendant 6 ans. Sa passion du sport vient de son ancienne carrière de sportif l’ayant amené à pratiquer la danse sportive (valse, tango, rock, samba, cha-cha etc.) à haut niveau. Il compte un titre de champion de Nouvelle-Aquitaine et plusieurs participations au championnat de France.

Avide d’expériences hors du commun, ses collaborations de recherche avec l’Institut polaire Français l’amèneront également à explorer le continent Antarctique en réalisant en 2011 une mission sur la station polaire Dumont d’Urville en Terre Adélie. Il reste malgré tout bien engagé dans la réalité universitaire puisqu’il accepte en 2017 de devenir doyen de la faculté de psychologie, fonction qu’il assure jusqu’en 2020. Aujourd'hui, il se concentre plutôt sur des activités prévention des risques et de promotion de la santé en milieu sportif mais également dans le secteur privé. « J’ai la chance d’exercer un métier auquel je peux donner des colorations différentes au cours de ma carrière » fait valoir l’universitaire.

Nous sommes très souvent les premiers à nous engager dans de nouveaux dispositifs nationaux

Greg Décamps, maître de conférences en psychologie de la santé et psychologie du sport

L’université de Bordeaux pour vous ?

« L’université la plus prisée de France pour la filière psychologie aux côtés des grandes parisiennes. Chaque année, des milliers de lycéens souhaitent intégrer nos formations, et nous avons la lourde responsabilité de les accompagner vers la réussite. C'est pour moi un défi de tous les jours, et j'ai plaisir à voir que les conditions d'enseignement et d'accompagnement des étudiants se sont fortement améliorées en 15 ans. Je suis très fier du service que nous rendons à la société et de la manière dont on le fait.

L'université de Bordeaux est aussi à mes yeux un établissement précurseur. Nous sommes très souvent les premiers à nous engager dans de nouveaux dispositifs nationaux, voire même les tester avant d'autres. Notre rôle national est en ce sens important... même s’il faut aussi rappeler que les ambitions de notre université sont parfois lourdes à porter par nous autres personnels enseignants et administratifs engagés en première ligne dans la mise en place de ces projets.»