Le rugby féminin sur les devants du terrain

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Cloé Dacosta, 21 ans, étudiante en deuxième année de STAPS Entrainement sportif et Louise Lavabre, 18 ans, étudiante en première année de STAPS Option santé, toutes deux à l’université de Bordeaux et rugbywomen au Stade Bordelais ainsi qu’au Pôle universitaire, s’expriment sur leur expérience de sportives haut niveau au sein de l’université de Bordeaux.

Photo : Louise Lavabre et Chloe Dacosta © Brool Video
Louise Lavabre et Chloe Dacosta © Brool Video

Plongées dans l’univers du rugby depuis leur enfance, Cloé et Louise ont suivi la tendance familiale depuis respectivement cinq et huit ans.

Les deux jeunes filles s’entraînent ensemble quotidiennement, aussi bien à l’université qu’en club. Elle s’accordent sur la qualité du suivi pédagogique et du service Phase mis en place par l’université de Bordeaux, leur permettant de concilier assez facilement leurs études et leur pratique sportive intensive.

« Même lorsqu’on doit manquer des cours, c’est simple pour nous de les rattraper » commente Louise. Cloé ajoute : «  je sais que ce n’est pas un programme mis en place dans toutes les universités, donc c’est vraiment bénéfique pour nous ». Les deux joueuses semblent réellement s’épanouir dans leur pratique sportive universitaire, notamment grâce aux moyens déployés dans les infrastructures. « On a deux nouveaux terrains synthétiques ! Tout le monde en rêverait ! » s’exclame Cloé, « Et c’est tellement plus agréable que de jouer dans la boue » termine Louise en riant.

Une équipe soudée et dynamique avec des joueuses qui s’entraident mutuellement, outrepassant les différences de niveau, voici ce qui ressort du discours enthousiaste des deux athlètes concernant leur groupe du Pôle U. Pour ces jeunes filles, le sport universitaire apporte un réel complément par rapport à leur entraînement au Stade Bordelais. « On s’amuse beaucoup plus, c’est une ambiance plus légère » entame Louise, « ça nous change aussi, on fait du rugby à sept ici, ce qu’on ne fait jamais en club » enchaîne Cloé.

Cette dynamique de groupe est indispensable aux yeux des deux joueuses, « c’est ce qui permet à chacune de se dépasser, pour la victoire et pour l’équipe » assure Louise. Les niveaux hétérogènes semblent aussi constituer un atout pour les deux jeunes filles. De cette manière toutes progressent sur différents points et se poussent vers le haut. Les meilleures apprennent à conseiller de manière pédagogique les autres joueuses qui peuvent s’améliorer d’autant plus facilement.

Pour Cloé comme pour Louise, cette équipe n’est pas seulement constituée de coéquipières mais de filles liées par une véritable amitié et c'est ce qui rend l’ambiance de groupe si agréable et légère.

Une bonne dynamique de groupe c’est vraiment primordial !

L’équipe féminine favorisée

Bien que le rugby garde encore une connotation masculine, c’est un sport de moins en moins associé à un genre spécifique et l’université de Bordeaux met un point d’honneur à valoriser l’équipe féminine du Pôle U. Cette initiative ravit les joueuses qui confient : « c’est génial car le rugby féminin est très développé à l’université de Bordeaux, c’est assez rare de voir les filles autant mises en avant ! ».

Louise et Cloé s’accordent parfaitement avec cette ligne directrice, « on est en 2021 maintenant, il faut se rendre à l’évidence qu’il n’y a pas de sport masculin ou féminin, chacun peut faire ce qu’il veut ! » tonne la première. Cloé conclut fièrement «  Surtout que maintenant on prend le dessus sur les garçons, on est plus fortes qu’eux ! ».

par Clara Hirsch en Licence 3 information et communication - université Bordeaux Montaigne