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Mise à jour le : 08/10/2024
Julien Poublan est chef de projet au sein de l’équipe Global Health in the Global South (GHiGS) du centre de recherche Bordeaux Population Health. En septembre 2025, il traversera l’Atlantique en voilier pour lutter contre la pollution plastique sur les plages et dans les océans. Portrait.
Julien Poublan n’a jamais eu les deux pieds dans le même sabot. Voyageur dans l’âme, il quitte la France métropolitaine très rapidement après avoir obtenu son diplôme d’infirmier spécialisé en puériculture. Des Antilles françaises à la Nouvelle-Calédonie en passant par l’Afrique et la Polynésie, le jeune homme exerce son métier de soignant avec conviction, navigue, surfe, plonge et observe l’écosystème marin avec passion. En 2012, il pose ses valises à Bordeaux avec son épouse et leurs deux enfants. La commune d’Eysines sera leur port d’attache. Julien Poublan travaille au sein du Foyer de l’enfance puis prend la direction de la crèche associative Pitchoun’. Après cinq années d’investissement personnel et professionnel intense, « passionnantes mais épuisantes », il entreprend d’intégrer le master 2 de Santé Publique Internationale à l’ISPED (Institut de Santé Publique d'épidémiologie et de Développement).
« Alors que j’étais directeur de crèche, j’ai suivi un master en management à l’IAE de Bordeaux, cela m’a énormément aidé à monter en compétences. J’avais ce master de santé publique internationale en ligne de mire depuis quelques temps, ce champ disciplinaire m’a toujours intéressé. J’ai été heureux et fier de pourvoir étudier au sein de cet institut prestigieux et reconnu », raconte Julien Poublan. Il part en stage chez Santé publique France en Martinique pour travailler sur la modélisation des épisodes épidémiques de dengue aux Antilles françaises, et à son retour en 2021, Olivier Marcy - qui a été un de ses professeurs d’épidémiologie - lui propose un poste de chef de projet au sein de son équipe Global Health in the Global South (GHiGS) du centre de recherche Bordeaux Population Health. Il rejoint alors le projet de recherche sur la tuberculose pédiatrique TB Speed et travaille désormais avec le professeur Denis Malvy sur le virus West Nile (virus du Nil occidental transmis par les moustiques).
Particulièrement concerné par tous les enjeux liés à l’écologie et aux transitions environnementales, Julien Poublan est référent des transitions de l’université de Bordeaux depuis 2 ans. « J’ai à cœur de m’investir dans cette mission cruciale. Je me suis impliqué dès le début. Petit à petit j’ai incité d’autre personnes au sein de BPH. Au début nous étions trois ou quatre. Nous avons instauré un « comité des transitions en santé publique » pour l’ensemble de la structure. Aujourd’hui nous sommes 25 » se félicite Julien Poublan. Très actif, le comité a créé six groupes thématiques : mobilité douce, tri sélectif, compost, bilan carbone, transition numérique et responsabilité sociétale et se réunit trois fois par an. « Nous avons fait pas mal de choses, comme par exemple la mise en place de seaux à compost dans toutes les cafétérias du BPH et cela fonctionne bien. Une équipe est également missionnée pour réaliser un bilan carbone et nous sommes en lien avec les services de l’université pour augmenter le nombre de places de stationnement de vélos… », précise-t-il. Tant et si bien que ces actions et cette organisation sont cités en exemple à l’échelle de l’université de Bordeaux.
Mais Julien Poublan voit plus loin. Cet amoureux de l’océan engagé a besoin d’agir concrètement pour protéger cet écosystème. « Je suis atterré par la prolifération des déchets en mer et sur les plages. Chaque année, un million d'oiseaux marins et 135 000 mammifères marins meurent à cause de nos déchets plastiques. Les plaisanciers sont souvent soucieux de l’environnement, mais ils sont démunis pour agir, et la gestion du tri des poubelles est complexe pour eux », explique-t-il. C’est face à ce constat qu’est né le projet Sail and Clean, association de protection de l’océan. Quitter la terre, prendre la mer à bord d’un voilier pendant dix mois, naviguer de la Gironde aux Antilles, en passant par les Canaries, les Bahamas, les Açores, et finir à Marseille, dans l’objectif de ramasser les déchets présents sur les plages du parcours (au moins cinquante), repérer les lieux prévus pour le tri et sensibiliser les esprits. « À travers ce tour de l’Atlantique, je souhaite montrer l’impact de la pollution plastique et inciter au changement. » Une aventure soutenue et suivie de près par BPH et l’université de Bordeaux.
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Site web : Sail and Clean Project
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