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Les sept Grands programmes de recherche confirmés jusqu'en 2029

Mise à jour le :

L’université de Bordeaux a validé la poursuite de l’ensemble de ses sept Grands programmes de recherche (GPR) pour une deuxième phase. Véritables leviers structurants de la stratégie scientifique de l’établissement, ces programmes intensifient leur déploiement pour quatre années supplémentaires, avec des ambitions renforcées en matière d’excellence et d’impact.

Photo : L'action GPR vise à structurer la stratégie scientifique de l’université autour de priorités clairement identifiées © Olivier Got
L'action GPR vise à structurer la stratégie scientifique de l’université autour de priorités clairement identifiées © Olivier Got

En septembre 2021, l’université de Bordeaux labellisait sept Grands programmes de recherche (GPR), des projets interdisciplinaires d’envergure internationale, chacun centré sur un enjeu scientifique majeur : BPS, Brain_2030, HOPE, Human Past, IPORA, LIGHT et PPM (cf. ci-dessous).

Pensés sur huit ans, en cohérence avec la stratégie de l’université à l’horizon 2030, ces programmes ont fait l’objet cette année, en 2025, de l’évaluation prévue à mi-parcours.
Ce processus d’évaluation s’est déroulé entre janvier et juillet 2025, mobilisant pour chacun trois experts internationaux chargés d’analyser leur trajectoire, leur gouvernance, la feuille de route à venir, leurs résultats…

Sur la base des rapports des évaluateurs et des réponses des directions de GPR, un rapport de consensus a été rédigé et transmis au Comité thématique opérationnel (CTO) Recherche à impact de l’université, qui a proposé la poursuite des sept GPR à partir du 1er janvier 2026 jusqu'en 2029. Cette décision a été validée par le Comité de direction exécutif de l’établissement (CodirEx placé sous le pilotage du président de l'université). 

Une forme d’excellence et de référence

L’action « Grands programmes de recherche » représente un budget global de 62 millions d’euros sur huit ans. Elle marquait, à son début, une nouvelle étape dans la politique scientifique de l’établissement, dans la continuité des LabEx et Clusters d’excellence, mais avec un pilotage désormais assuré directement par l’université et ses départements de recherche.

Ces programmes ne couvrent pas l’ensemble de la politique scientifique de l’université, mais ils en incarnent une forme d’excellence et de référence. Véritables marques de fabrique, ils ont pu s’appuyer pour certains sur des forces déjà bien établies et une masse critique de chercheurs reconnue, tandis que d’autres sont nés des croisements interdisciplinaires rendus possibles par la structure même de l’université. Tous reposent sur une dynamique collective, partagée avec les grands organismes de recherche partenaires.

L’action GPR vise à structurer la stratégie scientifique de l’université autour de priorités clairement identifiées, tout en affirmant sa signature pluridisciplinaire. Elle encourage les croisements entre départements et partenaires, afin de renforcer une recherche interdisciplinaire, collaborative, responsable et ancrée dans les grands enjeux de société, en cohérence avec les objectifs de développement durable et davantage ancré sur son territoire.

Un effet de levier confirmé

L’investissement public visait un véritable effet levier en 2021 : pour chaque euro engagé, l’objectif était d’en générer au moins un autre, grâce à des financements complémentaires, publics ou privés.
Objectif plus que réussi puisque depuis leur lancement, les GPR ont démontré leur capacité à attirer de nouveaux financements. Sur les 32 millions d’euros investis lors de la première phase (2021-2025), ils ont généré près de 191 millions d’euros de financements complémentaires (ANR, Région et Europe…) donc six fois plus.
Les programmes ont également permis le recrutement de 350 personnes en CDD, le financement de 109 stages de masters et la production de plus de 500 publications lors de la première phase.

Pour Nathalie Sans, vice-présidente Recherche de l’établissement, « La poursuite de ces programmes marque une étape majeure pour notre université et pour toutes les équipes impliquées. L’engagement exemplaire des porteurs de GPR et des équipes associées dans le processus d’évaluation, mené avec rigueur et transparence, a été salué par les experts. Leurs retours élogieux valident non seulement la robustesse et la pertinence du modèle que nous avons construit ensemble, mais aussi l’excellence scientifique de ces projets et la gouvernance qui les caractérisent. Ces reconnaissances confirment que notre établissement s’appuie désormais sur des leviers stratégiques performants, essentiels pour relever les défis actuels et futurs de la recherche. »

 

Les sept Grands programmes de recherche (GPR)

BPS - Sciences des Plantes - Bordeaux (Bordeaux Plant Sciences)

porté par Yves Gibon, directeur de recherche Inrae au laboratoire Biologie du fruit et pathologie (BFP - Inrae et université de Bordeaux) et Jérôme Joubès, professeur de l’université au Laboratoire de Biogenèse Membranaire (LBM – CNRS et université de Bordeaux)

Ambition : Étudier et maîtriser les « trade-off » compromis entre production et résistance aux contraintes environnementales chez les plantes, pour le développement d’une agriculture plus résiliente et respectueuse de l’environnement

Département de recherche porteur principal : Sciences de l’environnement

Autre département de recherche impliqué : Sciences sociales des changements contemporains (CHANGES)

Autres structures impliquées : Biogeco, BFP, EGFV, Ispa, BxSE, LBM, Mycsa, Œnologie, Save, BIC, BIC-PIV (Bordeaux imaging center-plant imaging unit) et Vine Wine Grande Ferrade

Pages web 

BRAIN_2030 - Initiative pour le futur des Neurosciences Bordelaises en Région Nouvelle-Aquitaine (Bordeaux Région Aquitaine Initiative for the future of Neuroscience)

porté par Daniel Choquet, directeur de recherche CNRS à l'Institut interdisciplinaire de neurosciences (IINS - CNRS et université de Bordeaux)

Ambition : Explorer le fonctionnement du cerveau et de ses pathologies, des molécules au comportement

Département de recherche porteur principal : Bordeaux Neurocampus

Autres départements de recherche impliqués : Sciences et technologies pour la santé (STS), Sciences biologiques et médicales (SBM), Sciences de la matière et du rayonnement (SMR) et Sciences de l’ingénierie et du numérique (SIN)

Autres structures impliquées : IINS, IMN, Incia, Neurocentre Magendie, Nutrineuro, Sanpsy et BIC

Pages web

HOPE - Comprendre le bien-être et les comportements humains pour améliorer la société et les décisions publiques (Understanding Human Well-being and Behavior for better Policies & Societies)

porté par Olivier Bargain, professeur de l'université au laboratoire Bordeaux sciences économiques (BxSE – CNRS et université de Bordeaux)

Ambition : Étudier le bien-être et les comportements individuels, et remettre les sciences sociales au centre du débat social et politique pour améliorer la réflexion collective et les décisions publiques

Département de recherche porteur principal : Évolution, comportements et organisations (ECOr)

Autres départements de recherche impliqués : Sciences sociales des changements contemporains (CHANGES), Droit et transformations sociales (DETS), Santé publique et Sciences de l'environnement

Autres structures impliquées : BxSE LabPsy, BPH, COMPTRASEC, IRGO, LACES et PASSAGES

Pages web

L'histoire de l'Humanité (Human Past)

porté par Yann Heuzé, directeur de recherche CNRS et Mélanie Pruvost, directrice de recherche CNRS au laboratoire De la Préhistoire à l’actuel : culture, environnement et anthropologie (Pacea - CNRS, ministère de la Culture et université de Bordeaux)

Ambition : Comprendre les trajectoires par lesquelles les membres d’une lignée d’homininés ont fini par occuper tous les écosystèmes de la planète en développant des adaptations cognitives, technologiques et sociales sans comparaison dans le monde animal.

Département de recherche porteur principal : Sciences archéologiques

Autres départements de recherche impliqués : Sciences de l’environnement et Sciences sociales des changements contemporains (CHANGES) et Sciences et technologies pour la santé (STS) et Bordeaux Neurocampus

Autres structures impliquées : Pacea, Ausonius, Archéosciences Bordeaux, EPOC, CBMN et FSAB - Fédération des sciences archéologiques de Bordeaux 

Pages web 

IPORA - Recherche interdisciplinaire orientée vers l'élaboration de politiques en Afrique (Interdisciplinary Policy-Oriented Research on Africa)

porté par Tangy Bernard, professeur de l'université au laboratoire Bordeaux sciences économiques (BxSE – CNRS et université de Bordeaux)

Ambition : Analyser les aspects systémiques et multidimensionnels des nouveaux enjeux auxquels sont confrontées les sociétés africaines, par la création d’un nouveau type de réseau de recherche, plus interdisciplinaire

Département de recherche porteur principal : Évolution, comportements et organisations (ECOr)

Autres départements de recherche impliqués : Santé publique et Sciences sociales des changements contemporains (CHANGES)

Autres structures impliquées : BPH, BxSE, LAM et COMPTRASEC

Pages web 

LIGHT - Sciences de la lumière et de ses applications (Light sciences and its applications)

porté par Brahim Lounis, professeur de l'université de Bordeaux au Laboratoire photonique, numérique et nanosciences (LP2N – CNRS, IOGS et université de Bordeaux)

Ambition : Développer des recherches à fort impact en sciences et applications de la lumière, pour se positionner au premier rang des révolutions photonique et quantique actuelles.

Département de recherche porteur principal : Sciences de la matière et du rayonnement

Autres départements de recherche impliqués : Bordeaux Neurocampus, Sciences de l’ingénierie et du numérique (SIN) et Sciences et technologies pour la santé (STS)

Autres structures impliquées : LP2N, CELIA, LOMA, CENBG, IINS, IBGC, ISM, ICMCB, CRPP, IMS, I2M, CBMN, IECB, LCPO, BIC et ELORPrintTec

Pages web 

PPM - Matériaux post-pétrole (Post-Petroleum Materials)

porté par Daniel Taton, professeur de l'université de Bordeaux au Laboratoire de chimie des polymères organiques (LCPO - Bordeaux INP, CNRS et université de Bordeaux)

Ambition : Repenser la chimie des matériaux sur le principe d’une « chimie circulaire », soucieuse de la durabilité des matériaux, plus efficace et moins énergivore, en minimisant les déchets, en favorisant l’utilisation de bio-ressources, le recyclage, le suivi in situ de leur utilisation et/ou de leur état de santé et de dégradation

Département de recherche porteur principal : Sciences de la matière et du rayonnement

Autres départements de recherche impliqués : Sciences de l’ingénierie et du numérique (SIN), Sciences et technologies de la santé (STS) et Évolution, comportements et organisations (ECOr)

Autres structures impliquées : CRPP, ICMCB, ISM, LCPO, LCTS, LOF, CRPP, LOMA, I2M, IMS, CBMN et BxSE

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