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Doctorat : le début d'une riche aventure

Mise à jour le :

Mercredi 3 décembre avait lieu la rentrée du doctorat, moment symbolique mais aussi riche d’informations pour tous ces étudiantes et étudiants entamant un long parcours, riche d’opportunités, qui en fera des figures de la recherche de demain.

Photo : Martin Teichmann, directeur de l'école doctorale Sciences de la vie et de la santé, a animé la cérémonie © université de Bordeaux
Martin Teichmann, directeur de l'école doctorale Sciences de la vie et de la santé, a animé la cérémonie © université de Bordeaux

C’est un jour un peu unique pour ces néodoctorantes et doctorants : l’une des très rares fois que les écoles doctorales de l'université de Bordeaux sont toutes rassemblées. La prochaine fois ? Elles et ils seront alors docteurs, réunis pour une cérémonie en leur honneur.

Cette rentrée du doctorat, pilotée par Martin Teichmann, directeur de l’école doctorale Sciences de la vie et de la santé, est une ouverture sur ce qu’est une thèse. Si la recherche de l’université et son organisation figurent au menu des informations de la matinée, c’est bien l’interdisciplinarité et la richesse de l’environnement à l’échelle du site que ces jeunes scientifiques découvrent. Autant de possibilités d’aller se confronter à d’autres disciplines, d'enrichir leurs travaux, mais un chemin long et difficile qui se dessinera au cours de ces trois années (ou plus) de doctorat.

En savoir plus sur le doctorat à l'université

Le collège des écoles doctorales coordonne l'ensemble du champ doctoral et accompagne les 2 000 doctorantes et doctorants de l'université afin de favoriser les conditions d’une poursuite de carrière optimale, tant au niveau national qu'international : inscriptions et soutenances, formations et professionnalisation, programmes internationaux, médiation scientifique, promotion et valorisation, etc.

Accéder au site du doctorat

Des opportunités internationales

Cette aventure qu’est le doctorat ne se passera pas uniquement dans leur laboratoire, avec les nombreuses opportunités de mobilité internationale qui s’offrent à eux, grâce au projet University of Bordeaux Graduate Research School (UBGRS), à l’alliance européenne ENLIGHT, aux bourses Fulbright ou encore à la Venice International University (VIU). Ces expériences, plus ou moins courtes, sont largement soutenues et encouragées, et représentent autant d’occasions d’accroître le réseau de ces jeunes chercheurs et chercheuses.

Tout leur temps de thèse ne se passera pas non plus forcément dans un laboratoire. Si la démarche de médiation et de partage vers le grand public a pu faire partie de leur parcours antérieur, les doctorantes et doctorants peuvent aller bien plus loin dans le partage de leurs recherches grâce aux nombreuses actions portées par l’équipe Science avec et pour la société (SAPS) de l'université. Nuit de la recherche, circuit scientifique ou sciences participatives, le choix est vaste, et les plus aventureux peuvent même opter pour le concours Ma thèse en 180 secondes. Pour cela, pas besoin d’être aussi cascadeur qu’Amine Es-Soufi, qui a représenté avec brio l’université de Bordeaux et a donné de sa personne devant une audience conquise.

Et pour mener à bien tous ces différents aspects, de la recherche pure à la communication de ses travaux de recherche, les doctorantes et doctorants peuvent profiter, évidemment, des infrastructures sportives, des aides qui sont à leur disposition, sans oublier l’accompagnement de leur santé mentale proposé par l’Espace santé étudiants du campus bordelais. Un rappel nécessaire dans ce marathon qu’est le doctorat.

Des témoignages inspirants

Les prix de thèse, en deuxième partie de matinée, ont été l’occasion pour ces jeunes doctorantes et doctorants de bénéficier de précieux témoignages. Les quatre lauréats, récompensés cet été et mis en lumière en ce début décembre, ont insisté sur l’aventure humaine qu’est la thèse : des rencontres, des réussites mais aussi des échecs, un syndrome de l’imposteur qui s’incruste (trop) souvent mais aussi une foule d’expériences. Sur la scène de Ma thèse en 180 secondes comme au contact des plus jeunes, dans des colloques scientifiques ou des mobilités internationales, il y a forcément matière à rendre son doctorat plus riche encore. Dans une formule percutante, un des lauréats (Florent Monie, lauréat du prix Sciences et technologies) a donné ce conseil : « Dare to be mad ». Pas de colère ici, puisque le « mad » est pour « Make a difference », mais un appel à l’originalité, à la singularité, à la différence dans cette aventure unique qui, en trois ans, va faire de toutes et tous des scientifiques accomplis, et pourtant au début de leur carrière.

L'innovation récompensée par le prix Mature Your PhD+

La rentrée du doctorat a aussi été marquée par la remise des prix Mature Your PhD+, qui viennent récompenser les projets entrepreneuriaux des doctorantes et doctorants. À la clé, un accompagnement personnalisé, une dotation financière ainsi que trois mois de CDD pour leur permettre de travailler sur leur innovation tout en poursuivant leur doctorat en parallèle.

Découvrir les lauréats