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Mise à jour le : 12/03/2024
Valérie Schurdi-Levraud, professeure à l’université de Bordeaux et chercheure au laboratoire Biologie du Fruit et Pathologie (INRAE et université de Bordeaux), s’intéresse à la stevia depuis près de dix ans. Pour donner une nouvelle ampleur à ses recherches, elle a récemment développé un LabCom (laboratoire commun).
Les recherches de Valérie Schurdi-Levraud portent sur les bases génétiques des interactions entre les plantes et les virus dans un contexte de stress multiples. Il y a une dizaine d'années, le pôle de compétitivité Agri Sud-Ouest Innovation attire son attention sur une plante encore peu connue en France, Stevia Rebaudiana, en la mettant en contact avec la start-up lot-et-garonnaise Oviatis. « La stevia est une plante à haute valeur ajoutée, explique Valérie Schurdi-Levraud, dont on connaît bien le haut pouvoir sucrant mais encore peu ses multiples qualités qui pourraient s’avérer intéressantes, notamment en cancérologie. C’est ce que l’on appelle une espèce orpheline : elle n’est pas du tout développée en France et les recherches la concernant, en termes de génétique, d'amélioration, d'itinéraires culturaux, restent très peu documentées, tout est à construire. Nous cherchons à optimiser une production locale, durable, à valoriser l’intégralité de la plante pour ne pas avoir de déchet, et à améliorer sa sélection pour mettre à la disposition des agriculteurs des génotypes adaptés, productifs et résilients. »
Pendant ses dix ans de collaboration avec Oviatis, la chercheure a notamment dirigé trois thèses CIFRE avec financements, dont la dernière est en train de se conclure. La première doctorante, Cécile Hastoy, a soutenu sa thèse en sciences de la vie et de la santé en 2018, avant d’être recrutée par la start-up en tant que responsable recherche et développement. « Une belle réussite pour l’équipe », se réjouit Valérie Schurdi-Levraud. Pour conforter et pérenniser ce partenariat fructueux entre son laboratoire Biologie du fruit et pathologie (BFP – INRAE et université de Bordeaux) et l’entreprise Oviatis, la chercheure a créé en 2023 le LabCom ANR Selectvia, labellisé par Agri Sud-Ouest Innovation. Ce laboratoire commun a d’ores et déjà démontré son effet levier pour l’obtention de financements : l’équipe a pu déposer des projets régionaux, un assistant ingénieur a été recruté, ainsi qu’un post-doctorant. De leur côté, les agriculteurs jouent le jeu en prêtant des parcelles au LabCom pour qu’il réalise des tests et mette en œuvre des procédés grandeur nature.
Grâce au LabCom, nous pouvons prendre plus de risques, pousser plus loin nos recherches.
« Sa durée de quatre ans va nous permettre de faire émerger des résultats scientifiques majeurs mais également des applications très concrètes que nous pourrons transmettre à la filière agricole pour la faire évoluer, à l’heure où l’on s’éloigne d’une agriculture intensive pour revenir à plus de diversification. Nous allons contribuer à l’émergence d’une filière française vertueuse de production et de transformation de stevia conduite en agriculture biologique, respectueuse de la santé humaine et environnementale. »
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