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Le pôle universitaire d'innovation du site bordelais se déploie

Mise à jour le :

Le projet de pôle universitaire d'innovation porté par l’université de Bordeaux et ses partenaires a été confirmé cet été. Il permettra de faciliter et d’accélérer la valorisation des résultats de recherche.

Photo : Laboratoire BioTis © Gautier Dufau
Laboratoire BioTis © Gautier Dufau

Dans le cadre de la loi de programmation de la recherche et du plan France 2030, le programme des Pôles universitaires d’innovation (PUI) a pour but d'accélérer la dynamique d’innovation des écosystèmes territoriaux en renforçant le rôle des universités dans leur structuration.

L’ambition est de révéler le plein potentiel d’innovation des acteurs académiques, en développant la recherche partenariale avec les entreprises et en créant des startups sur la base de résultats de recherche (startups dites « deeptech »).

Après une préselection au printemps, le Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche, le Secrétariat général pour l'investissement ainsi que BPI France ont validé le projet bordelais, porté par l'université de Bordeaux avec de nombreux partenaires à ses côtés.

L'objectif de celui-ci est de faciliter et d’accélérer la valorisation des résultats de recherche, en particulier ceux qui permettront d'apporter des solutions aux défis climatiques, énergétiques, économiques et sociétaux actuels et futurs.

Ce projet collectif s’inscrit dans une vision d’ensemble cohérente conçue à l’échelle de tout l’écosystème universitaire. Il agira comme un catalyseur, en complément de nos autres grands programmes de transformation institutionnelle dédiés à l’expérimentation et à l’innovation au service du bien commun dans les territoires, en particulier le programme InnovationS et le programme ACT.

Etienne Duguet, vice-président en charge de l'innovation

Le projet est organisé en trois axes stratégiques :

  1. fluidifier les interactions entre les institutions académiques et les acteurs socio-économiques avec de nouvelles scènes, de nouveaux processus et de nouveaux outils,
  2. donner l'envie d'innover aux chercheurs et aux chercheuses, en les sensibilisant notamment aux enjeux des filières socio-économiques régionales,
  3. impulser les relations partenariales avec les acteurs socio-économiques et la création d'entreprises sur la base de résultats de recherche (startups deeptech).

Une subvention de 5,8 M€ permettra de soutenir le plan d'action pour les 4 premières années.

Un écosystème pluridisciplinaire déjà reconnu

L'université de Bordeaux a réuni pour ce projet un consortium de 15 co-fondateurs : le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAe), l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria), l’Institut Polytechnique de Bordeaux (Bdx INP), Sciences Po Bordeaux (SPBx), l’Ecole Nationale Supérieure des Sciences Agronomiques (BSA), l’Ecole Supérieure des Technologies Industrielles Avancées (ESTIA), l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS), le Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux (CHUBDX), l’école Arts et Métiers, l’Université Bordeaux Montaigne (UBM), l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture & de Paysage de Bordeaux (ENSAP Bdx), la SATT Aquitaine Science Transfert (AST) et l’ADERA.

Cet écosystème présente une forte pluridisciplinarité, une stature internationale et une taille importante, avec une dynamique d’innovation déjà reconnue, comme en témoignent les bons résultats de l’université dans les classements de l'INPI, de Reuters ou du Times Higher Education.