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Mise à jour le : 13/10/2025
Professeur agrégé de philosophie au sein de l’unité de formation sciences humaines et sociales de l’Institut national supérieur du professorat et de l’éducation (INSPE) à l’université de Bordeaux, Mathias Roux est également l’auteur de livres à destination du grand public, explorant les liens entre culture populaire et concepts philosophiques. Une mission de transmission à temps plein.
Le point commun entre le football et les affaires criminelles ? « Une passion pour les deux » répond Mathias Roux, enseignant en philosophie à l’Institut national supérieur du professorat et de l'éducation mais aussi écrivain. « Ces deux thématiques sont des matériaux de réflexion et des invitations formidables à philosopher. Chaque dimension d’un match de foot ou d’une affaire criminelle peut être associée à un concept philosophique accessible à tous » explique-t-il. C’est en tout cas le postulat de départ de ses ouvrages, tels que « Socrate en crampons » publié en 2010 chez Flammarion ou « Le goût du crime, enquête sur le pouvoir d’attraction des affaires criminelles » en 2023 aux éditions Actes Sud (pour n’en citer que deux), dont l’objectif est de partager avec le plus grand nombre, les ressorts de la fascination du public pour ces faits divers et pratiques sportives. « Je suis particulièrement sollicité par les médias en ce moment à cause du procès Jubillar. Cette affaire, comme celles de Dupont de Ligonnès, du petit Emile et autres Jonathan Daval… a un puissant pouvoir d’attraction. De quoi sont-elles faites pour aimanter si fortement les esprits ? Que se joue-t-il à travers elles ? Que se cache-t-il derrière l’énigme fascinante du passage à l’acte ? Toutes ces questions font naître chez nous des contradictions et des paradoxes… C’est autour de ces mystères que nous (son frère Emmanuel Roux, également agrégé de philosophie est co-auteur de ce livre ndlr) mobilisons notre savoir et proposons des pistes de réflexion » détaille Mathias Roux.
Je me sens privilégié d’être prof de philo à l’université de Bordeaux. Mon admiration pour les scientifiques qui la composent me rend fier d’appartenir à cette communauté savante
Cela fait 15 ans que Mathias Roux a posé ses valises à Bordeaux, ville qu’il ne quitterait pour rien au monde aujourd’hui. « Vrai parisien », il entre à l’Ecole Normale Supérieure après un bac littéraire et trois ans de classes préparatoires. « J’ai choisi la philosophie comme mon frère ainé avant moi. J’aimais cette discipline exigeante et stimulante intellectuellement ; travailler sur des concepts qui résistent à la compréhension, progresser par paliers ; constater que l’effort produit est satisfaisant…. Mon objectif n’était pas forcément l’enseignement mais à la fin, cela s’est imposé à moi » raconte-t-il. Après avoir obtenu le Certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré (CAPES) puis l’agrégation en 2004, Mathias Roux commence à enseigner au lycée en classe de terminale dans l’Eure, puis à Bordeaux. « J’ai beaucoup aimé enseigner la philosophie aux élèves. C’est le public le plus exigeant qui soit car, avec lui, on ne peut jamais se payer de mots, ce qui demande aux enseignants d’être humbles et de se défaire de leur posture "d’hyper savant" afin de se mettre à leur portée » assure le professeur.
En 2018, il est recruté à l’INSPE à temps plein pour enseigner sur le site de Bordeaux mais aussi à Périgueux, campus très dynamique. Mathias Roux découvre alors l’univers du « premier degré ». « En maternelle et en primaire, les enseignants ont une attention beaucoup plus soutenue à la pédagogie, à l’élève. La construction des supports est très pointue. Un atelier de numération en maternelle n’est pas juste un jeu, c’est un vrai travail qui demande une réflexion didactique des mathématiques » explique-t-il. « Mon rôle est de former ces étudiants à des concepts en rapport avec l’exercice de leur futur métier, comme la laïcité, l’enseignement moral et civique, la déontologie …Je dispense également une formation didactique nécessaire aux nouveaux professeurs de philosophie de lycée qui entrent dans le métier, poursuit Mathias Roux, qui distingue son rôle de celui de l’enseignant chercheur. « Les chercheurs produisent le savoir, je contribue à sa diffusion. J’ai le sens de la transmission, de la vulgarisation. C’est aussi l’objectif de mes livres, à travers lesquels j’initie des débats philosophiques vivants en empruntant des sujets appartenant à la culture populaire. Et chaque fois que j’ai la possibilité de m’exprimer dans les médias, j’y vois une occasion supplémentaire de partager. C’est pour moi le prolongement naturel de mon rôle d’enseignant. »