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Du 16 mai 2025 à 17h30 au 17 mai 2025 à 22h30
Voir le lieu de l'événement
Jeunesse, transports, logement, biodiversité… En 2025, le journal Libération explore la thématique de la transition écologique lors d’une série de rendez-vous gratuits et grand public, en partenariat avec l'université de Bordeaux. Objectif : trouver des solutions au plus près des territoires.
Climat Libé tour 2025
Instabilité politique, contraintes budgétaires, montée de l’extrême-droite, du climatoscepticisme, de l’écolobashing et de la désinformation… Que reste-t-il de l’écologie ? À l’heure où l’accélération du réchauffement climatique et des conséquences toujours plus dramatiques nécessitent de réagir rapidement et de prendre à bras-le-corps ses responsabilités pour tenter d’inverser la tendance, quelles résistances mettre en œuvre face à l’offensive populiste et climaticide ? Quelles digues ériger, et sur quelles forces et nouvelles énergies s’appuyer ?
Alors que Bordeaux s’apprête à accueillir, en octobre, le Forum mondial de l’économie sociale et solidaire, comment ce carrefour d’initiatives peut-il nourrir les réponses locales ? Santé, urbanisme, sobriété : la capitale de la Gironde a fait du dialogue citoyen un levier de démocratie active pour faire évoluer son urbanité. Longtemps négligées et méprisées, les campagnes, les petites villes et les périphéries, n’incarneraient-elles pas l’une des solutions de demain et leurs habitants avec ? Comment aussi mieux parler d’écologie pour mieux rassembler autour de la transition écologique ? Comment dépasser les clivages et les inégalités sociales pour réussir enfin à faire monde ensemble ? L’étape bordelaise du Climat Libé Tour interroge les paradoxes d’un territoire qui, comme tant d’autres, doit urgemment concilier justice sociale et impératif climatique.
Intervenants :
Lauren Bastide, journaliste, essayiste et créatrice du podcast Folie Douce, Frah du groupe Shaka Ponk, Jean-Baptiste Fressoz, historien, Vikash Dhorasoo, ancien international de football, Yamina Saheb, autrice du Giec, Thomas Legrand, éditorialiste politique, Léa Falco, co-fondatrice du collectif Construire l’écologie, François Gemenne, politologue et auteur du Giec, Pierre Hurmic, maire de Bordeaux, Mathilde Caillard alias MC danse pour le climat, techno-activiste, Juliette Quef, directrice et journaliste du média en ligne Vert...
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17h30 : Discours d'introduction
18h-19h : Guerre de l’info : comment sauver l’écologie ?
A l’ère du trumpisme, du buzz et du clash, comment faire triompher la vérité scientifique et climatique ? Alors que les géants de la tech et certains médias ont basculé dans la désinformation et les fake news, comment résister à la prolifération climatosceptique, à la haine et la radicalisation ? Le fact checking sauvera-t-il la démocratie ? Quel discours pour rassembler autour de la transition ? Et l’humour dans tout ça ? Débat animé par le journaliste de Libération Thomas Legrand avec François Gemenne, professeur à HEC, président du Conseil scientifique de la Fondation pour la nature et l’homme, et auteur du GIEC, Frah du groupe Shaka Ponk, Juliette Quef, directrice et journaliste du média en ligne Vert.
11h15-12h : Le mythe confortable de la transition énergétique : Masterclass de l’historien Jean-Baptiste Fressoz
Quand on parle d’énergie, on entend souvent le mot « transition » - comme si l’humanité passait proprement d’une source à une autre, du bois au charbon, puis au pétrole, et enfin vers le solaire ou l’éolien. Mais cette image d’Épinal est trompeuse. L’histoire réelle de l’énergie est tout sauf une suite de remplacements. C’est une histoire d’accumulation symbiotique. Le bois, par exemple, reste aujourd’hui une source d’énergie majeure : en 2024, il fournit encore deux fois plus d’énergie que le nucléaire. Quant au secteur électrique, malgré l’essor spectaculaire des renouvelables, il continue d’augmenter ses émissions de CO₂. Ni les matières ni les énergies ne disparaissent jamais. Elles cohabitent, se combinent, se renforcent mutuellement. Même après l’arrivée de l’électricité, l’éclairage a continué à consommer indirectement du pétrole via les centrales, et aujourd’hui, les phares de nos voitures brûlent à eux seuls plus de pétrole que toute l’économie mondiale en 1900.
Alors d’où vient cette idée séduisante de « transition énergétique » ? Peut-être avant tout de notre besoin d’y croire. Car les grands basculements futurs excusent la procrastination présente.
12h-13h : Villes, campagnes : comment faire monde ensemble ?
L’heure de la revanche a-t-elle sonné pour les campagnes, les petites villes et leurs périphéries ? Si ces dernières ont souvent été négligées et méprisées, les citoyens et les pouvoirs publics semblent désormais y voir des territoires d’avenir, capables d’incarner le futur de la transition écologique et énergétique, ainsi qu’un refuge plus vivable que les métropoles. En quoi incarnent-ils les solutions de demain ? Est-ce le début de la fin pour les métropoles et leur modèle ? Quelle nouvelle relation bâtir entre toutes ses échelles ? Débat avec Clément Sénéchal, auteur, ancien chargé de campagne climat chez Greenpeace, Raquel Garrido, ancienne députée, Guillaume Faburel, géographe et Philippe Bihouix, auteur et ingénieur. Rencontre animée par Aurore Coulaud, journaliste spécialisée dans les questions d’environnement à Libération.
14h-14h30 : Sommes-nous fâchés avec la vérité scientifique ?
Conversation avec Yamina Saheb, autrice du Giec, spécialiste de la sobriété et de l’énergie, et Vincent Tiberj, chercheur au Centre Emile-Durkheim et professeur des universités à Sciences-Po Bordeaux.
14h30-15h30 : L’écologie, c’est vraiment fini ?
Victime de l’instabilité politique, la transition écologique fait désormais face à une restriction budgétaire sans précédent sur fond de montée du climatoscepticisme. Alors que reste-t-il de l’écologie ? A l’heure où les conséquences toujours plus dramatiques du réchauffement climatique ne cessent de se multiplier en France et dans le monde, «le défi du siècle» a-t-il encore une chance d’être relevé ? Quelles stratégies mettre en œuvre ? Comment dépasser les résistances à l’égard des politiques climatiques ? Comment réussir à «faire monde» ensemble ? Léa Falco, co-fondatrice du collectif Construire l’écologie, Mathilde Caillard alias MC danse pour le climat, techno-activiste, et Théodore Tallent, doctorant en science politique à Sciences-Po.
15h30-16h30 : Militantisme : comment ça va ?
Enregistrement live du Podcast Folie Douce de Lauren Bastide, journaliste et essayiste. Son invitée : Sarah Durieux, militante féministe, autrice de Militer à tout prix ? et organisatrice de la campagne Ma voix, mon choix.
15h30-16h30 : Un autre foot est-il possible ?
Le foot, miroir des fractures sociales et temple du capitalisme débridé, peut-il incarner un autre modèle ? Si le sport reste vecteur d’espoir, l’économie sociale et solidaire offre une alternative aux inégalités criantes du système actuel. Entre supporteurs-actionnaires, inclusion sociale et gouvernance démocratique, en quoi le football peut devenir un rempart contre les extrêmes qui instrumentalisent sa popularité ? Utopie d’un sport autrement ou nécessité dans un sport où l’argent creuse les écarts ? Comment le ballon rond peut-il retrouver sa dimension politique et citoyenne ? Débat avec Vikash Dhorasoo, ancien international, et Timothée Duverger, économiste, responsable de la chaire TerrESS de Sciences-Po Bordeaux, et codirecteur de l’Observatoire de l’expérimentation et de l’innovation locales de la fondation Jean-Jaurès.
16h30-18h : Le faux procès des « polluants éternels »
Nous sommes en 2035 pour assister au procès (fictif) des responsables d’une catastrophe industrielle, l’explosion 5 ans plus tôt de l’usine Arkémours, qui a conduit au déversement d’une immense quantité de PFAS dans l’eau d’un fleuve ainsi que dans l’air. Problème, l’exposition aux PFAS, aussi surnommés « polluants éternels », est dangereuse pour la santé humaine et l’environnement. C’est toute une région aujourd’hui qui est sinistrée, qui compte ses morts et ses blessés et qui doit maintenant trouver les ressources pour habiter de nouveau un territoire meurtri. Les auditions des scientifiques, autorités politiques, agriculteurs, habitant⸱es, victimes mais aussi des responsables de la catastrophe vont ainsi contribuer à éclaircir le débat et comprendre la complexité de la situation et la multiplicité d’enjeux et d’acteurs. Vous, le public, serez amené à juger de la responsabilité de l’entreprise à l’origine de cette pollution sanitaire et environnementale et pour cela, ce sera à vous de choisir les témoins que vous souhaitez entendre. Nous vous invitons à participer avec nous à ce format innovant de justice interactive et prospective, et à construire avec nous un commun des savoirs.
17h-17h30 : « Show must go on » : peut-on encore s’amuser sans ruiner la planète ?
Face à l’inévitable, il faut à la fois atténuer et adapter. Mais les limites, et parfois la difficile mise en œuvre de ces deux piliers de la lutte contre le réchauffement climatique, n’obligent-elles pas aussi à «ralentir» – les tournées, les spectacles… – voire à y «renoncer» ? Quelles pratiques abandonner pour mieux avancer ? Un tel modèle est-il soutenable ou risque-t-il de mettre en péril la culture ? Entretien. Avec Frah du groupe Shaka Ponk.
En soirée (ouverture des portes à 18h)
18h30-20h30 : Mathilde Caillard alias MC danse pour le climat, DJ et techno-activiste
Mathilde Caillard est une artiste engagée et activiste, plus connue sous le nom de MC danse pour le climat. Elle est depuis 2019 au sein d’Action justice climat Paris, un mouvement citoyen qui œuvre pour l’écologie et la justice sociale. En 2023 elle s’est fait connaître en tant que «techno-activiste» durant les manifestations contre la réforme des retraites, par l’utilisation de la musique électronique et de la danse pour porter des revendications politiques, au sein du cortège de l’Alliance écologique et sociale. Depuis elle a cofondé Planète Boum Boum, un collectif musical qui met de la manif dans les teufs et de la teuf dans les manifs.
20h30-22h30 : La Fine équipe, collectif de DJ
La Fine équipe est fortement influencée par la royauté du hip-hop comme J Dilla, Mos Def et Madlib ainsi que par la scène électronique française. Les quatre beatmakers français, Oogo, Chomsky, Mr, Gib et Blanka (de Marseille et Paris) posent des productions vernies par l’électronique, dont la base hip-hop a depuis longtemps muté sous l’effet des expérimentations et de l’éclectisme, des beats up-tempo et des modulations de claviers qui avertissent du compte à rebours fatal, celui qui rapproche toujours un peu plus de la zone rouge où le demi-tour ne sera plus possible. Hermétique aux menaces d’un baisser de rideau définitif de l’humanité, la Fine équipe conduit ce road trip musical avec la conviction profonde et tenace que, passé l’orage, tout renaîtra. Et forcément de meilleure manière.
Parlement Génération Transition :
Si l’héritage laissé à la jeunesse est celui du changement climatique et des défis environnementaux, comment leur redonne-t-on le pouvoir ? Comment leur offrir une voix sur des décisions qui les touchent en premier chef ? A chaque étape du Climat Libé Tour, nous invitons avec Oxfam des élèves de primaire, de collège, de lycée à débattre pour proposer aux élus leurs solutions. En somme, nous les invitons à prendre leur place de citoyen.
Dans chacune des villes, ce sont 100 jeunes entre 8 et 20 ans qui sont réunis. Le temps d’une journée, ils réinventent leur ville : des transports aux loisirs en passant par l’alimentation, le logement, etc. Ensuite, c’est à eux de jouer en construisant six propositions concrètes pour faire de nos villes des villes durables, vivables.
L’objectif : en apprendre plus sur l’écologie au contact de spécialistes, rencontrer des élèves d’autres établissements, réfléchir ensemble à des solutions concrètes. A la fin de la journée, les jeunes votent et défendent leurs propositions à des journalistes, à des jeunes engagés auprès d’Oxfam et à des élus de leur ville.
Mission transition :
En partenariat avec le Lierre et l’Ademe, Libération propose une demi-journée de formation dédiée aux agents publics. Fondé en 2019, le Lierre rassemble plus de 2 000 fonctionnaires, agents publics, contractuels, experts, consultants, acteurs et actrices des politiques publiques, convaincus que la transformation de l’action publique est indispensable pour répondre aux urgences écologiques, sociale et démocratique. Le temps d’une journée, cette formation vise à partager des pratiques, des idées et organiser des temps de réflexion, d’échanges et de formation entre pairs pour proposer des idées et élaborer des contributions sur les sujets au croisement de l’action publique et de la transition écologique et solidaire. Ces solutions, parfois portées par la société civile, peuvent inspirer le travail quotidien des agents publics.