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Hackathon des 24h de l'innovation : redéfinir les mobilités de demain

Mise à jour le :

Les 16 et 17 avril derniers, le gymnase SMART de l’université de Bordeaux s’est transformé en un véritable laboratoire d’idées. Étudiants de tous horizons, guidés de coachs et experts métiers, ont uni leurs forces pour faire jaillir des solutions innovantes sur les enjeux de mobilité dans la métropole bordelaise. Retour sur un événement bouillonnant d’énergie et de talents !

Photo : Jury du hackathon : Malvina Orozco (université de Bordeaux), Jean-Marc Rouffet (Bordeaux Métropole), Aurélien Braud (KB2M), Pauline Gautier (KB2M), Antoine Bouteilly (université de Bordeaux) et François Baffou (Technowest). Debout, Jérémy Legardeur, fondateur de la marque 24h innovation et animateur © université de Bordeaux
Jury du hackathon : Malvina Orozco (université de Bordeaux), Jean-Marc Rouffet (Bordeaux Métropole), Aurélien Braud (KB2M), Pauline Gautier (KB2M), Antoine Bouteilly (université de Bordeaux) et François Baffou (Technowest). Debout, Jérémy Legardeur, fondateur de la marque 24h innovation et animateur © université de Bordeaux

 

Ce sont 100 étudiantes et étudiants, venus de l’université de Bordeaux, de l’ESDL, d’Estia, de l'université Bordeaux Montaigne ou encore de l’ENSAP, qui ont participé aux 24h de l’innovation organisées par Keolis Bordeaux Métropole Mobilités, Bordeaux Métropole et l’université de Bordeaux. Au programme ? 18 défis autour des enjeux de mobilité (trams, bus, bateaux et vélos de TBM sans omettre la marche à pieds), un chrono lancé sans pitié, et une seule règle : innover, collaborer, et repousser ses limites !

«Nous sommes ravies du déroulement de cet événement d’envergure, qui met concrètement en œuvre notre partenariat avec le Lab TBMouv’. L’objectif est atteint : permettre aux étudiants, toutes disciplines confondues, de s’immerger dans l’innovation», souligne Hélène Schwalm, cheffe de programme «innovationS» à l’université de Bordeaux. «Car oui, chaque personne a la possibilité et la capacité d’innover, ce n’est pas réservé qu’aux chercheurs ou ingénieurs.»

24 heures non-stop pour penser et faire le monde de demain

Dès le coup d’envoi, l’effervescence s’est emparée des lieux. Chacun s’est rué vers le défi qui le faisait vibrer, épaulé par des coachs de l’université - spécialistes de l’entrepreneuriat, du prototypage (grâce au FabLab), de la créativité et de la communication. Des experts de Keolis étaient également présents pour orienter les idées vers des enjeux concrets de mobilité.

Les étudiants au travail, encadrés par la marraine de l'événement Régine Charvet Pello © université de Bordeaux
Les étudiants au travail, encadrés par la marraine de l'événement Régine Charvet Pello © université de Bordeaux

Les 24h de l’innovation donnent une liberté dont on n’a pas l’habitude académiquement. On a dû nous-mêmes gérer notre temps de réflexion, de création et de présentation. C’était très formateur !

Lucas, étudiant en L1 informatique à l’université de Bordeaux

Des projets qui marquent les esprits (et le jury)

Après une nuit courte (voire blanche pour les plus motivés), les groupes ont pitché leurs idées en 3 minutes chrono devant un jury exigeant, composé d’experts en innovation. Et certains projets ont clairement tiré leur épingle du jeu :

  • Prix « Proto Game Changer » (la solution la plus aboutie techniquement)
    UNIK avec Yanis Benbedra, Bernard Chacinski, Jade Allemand et Liléa Parvaud (Université Bordeaux Montaigne et Ecole supérieure de design des Landes - ESDL)
    L’équipe UNIK a imaginé un dispositif pour améliorer l’accessibilité dans les transports, en particulier pour les femmes enceintes, les personnes âgées ou en situation de handicap, y compris invisible. Partant du constat que les passagers ont souvent les yeux rivés sur leur téléphone et ne perçoivent plus les besoins autour d’eux, ils ont conçu un système de lumière bleue sous le siège, activée par un bouton, pour inviter à céder sa place. Le prototype a été réalisé au FabLab de l’université de Bordeaux, à proximité immédiate du hackathon.
     
  • Prix « Expérience full premium » (la solution la plus centrée sur l’utilisateur)
    Les joueurs de blues avec Luc Mensah, Bastien Faucon, Mathieu Biguet, Jana Malard et Romane Noizat (Estia, Université Bordeaux Montaigne, Ecole supérieure de design des Landes)
    Cette équipe a imaginé une solution pour améliorer les échanges sociaux dans les transports en commun, en se concentrant sur l'expérience utilisateur et la convivialité dans les espaces partagés du quotidien.
  • Prix « Banger de l’innovation » (la solution la plus révolutionnaire)
    Les fraudeurs avec Oihan Huber, Tanqui Sevel, Paulo Carracedo, Gildas Hasside, Youness Ajmi (ESDL, Estia, université de Bordeaux)
    Avec un ton volontairement décalé, l’équipe a abordé la question de la fraude dans les transports. Leur concept original : récompenser aléatoirement les usagers qui valident leur ticket, incitant ainsi au civisme par le jeu et la surprise.
  • Coup de cœur du jury
    HoloStop avec Christella Ramarojaona, Amra Livnjak, Viktoriia Dryha, Alok Bharti, Aurélie Beogo (université de Bordeaux, ENSAP Bordeaux)
    L’équipe HoloStop a imaginé une solution immersive et interactive pour améliorer l’expérience des usagers du réseau TBM. Leur concept repose sur l’utilisation d’hologrammes pour alerter les passagers de manière plus sécurisée.
    Ils reçoivent un accompagnement entrepreneurial avec Technowest.
Pitch des projets © université de Bordeaux
Pitch des projets © université de Bordeaux

Une aventure humaine avant tout

«Dans notre équipe, chacun a apporté sa touche, son bagage» explique Etienne, doctorant en droit à l’université de Bordeaux. «J’ai contribué à la conception théorique, en tant qu’usager régulier du réseau TBM, pendant que d’autres de mon équipe étaient plus dans la réalisation concrète grâce à leur formation en design.»
Et du côté de Romy, étudiante en design produit à l’ESDL ? «C’était comme une grande fête ! J’ai donné tout ce que j’ai pu… même si j’ai découvert que le travail de nuit, ce n’était pas pour moi !» plaisante-t-elle.

Les 24h de l’innovation ont prouvé que l’intelligence collective, la diversité des parcours et un soupçon d’audace pouvaient faire des étincelles.

Avec le soutien du fonds d'innovation de Bordeaux Métropole, du pôle universitaire d'innovation Bordeaux, ce projet s'inscrit dans le Plan France 2030. Il bénéficie par ailleurs d'une aide de l’État, gérée par l'Agence Nationale de la Recherche portant la référence ANR-21-EXES-004.