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Cérémonie du doctorat : un moment hors du commun

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C’est chaque année un moment très émouvant pour les anciens doctorants de l’université de Bordeaux devenus en 2024… docteurs ! Près de 300 d'entre elles et eux étaient réunis au Pin Galant de Mérignac vendredi 11 avril pour se voir remettre, au cours d’un rituel haut en couleur, le plus haut diplôme délivré par l'université. Retour en mots et en images sur la sixième édition de la Cérémonie du Doctorat.

Photo : Le traditionnel lancer de mortier des docteurs, qui marque la fin de la cérémonie © Gautier Dufau pour l'université de Bordeaux
Le traditionnel lancer de mortier des docteurs, qui marque la fin de la cérémonie © Gautier Dufau pour l'université de Bordeaux

En ce vendredi presque estival, l’ambiance est électrique dans les couloirs et les loges du Pin Galant de Mérignac, vaste salle de spectacle qui accueille chaque année la Cérémonie du Doctorat de l’université de Bordeaux. Une assemblée éclectique de jeunes (et moins jeunes) étudiantes et étudiants devient peu à peu plus uniforme à mesure que chacun revêt la toge noire et la coiffe (appelée mortier) caractéristiques de ce moment solennel. Rassemblées par école doctorale - l’université de Bordeaux en compte huit -, les vedettes du jour prennent ensuite place dans la salle, au son d’une musique épique, sous le regard fier et attendri de leurs proches. Juste avant, le corps professoral de l’université a lui aussi fait son entrée, en toge rouge et écharpe d’hermine (épitoge).
 

Il est 17h, la cérémonie peut commencer sous la houlette de l’animateur, Mickaël Choisi, qui donne le rythme et introduit les discours avec déférence et humour. Le président de l’université de Bordeaux, Dean Lewis, puis le directeur du collège des écoles doctorales, Roger Marthan, ne tarissent pas d’éloges à l’égard de ces nouveaux diplômés qui font la fierté de l’établissement et de l’enseignement supérieur. Le rire s’engouffre ensuite entre les travées de l’amphithéâtre, quand l’invitée d’honneur de la cérémonie entame son one-woman-show : Célia Pelluet n’est pas seulement docteure en physique quantique expérimentale de l'université de Bordeaux, elle est aussi humoriste et chanteuse à ses heures perdues (!), quand son emploi au Centre national d’études spatiales de Toulouse lui en laisse le temps. 

Immortaliser un grand succès

La cérémonie se déroule ensuite pendant une heure et demie, faisant défiler les docteures et docteurs ayant soutenu leur thèse en 2024, dont l’intitulé savant - parfois cryptique pour le commun des mortels - s’affiche sur grand écran. Cette succession de sujets dévoile l’immense diversité présente au sein de l’université de Bordeaux, des mathématiques et informatique aux sciences de l’environnement, en passant par les sciences physiques et de l’ingénieur, l’économie, les sciences sociales, celles de la vie et de la santé, les sciences chimiques, le droit, la politique ou la santé publique. Sur scène, chaque diplômé défile, tout sourire, avant de recevoir une écharpe bleue des mains du directeur ou de la directrice de son école doctorale, devant l’objectif d’un photographe et sous un tonnerre d’applaudissements.
 

Entre les séquences est réalisée la « photo de classe » de chaque école, sur laquelle les gestionnaires des anciens doctorants se glissent timidement, elles et eux dont l’accompagnement est pourtant si crucial pour les étudiants tout au long de ces années de thèse, passionnantes mais éprouvantes. Des vidéos sont également projetées pour dévoiler les coulisses de cette aventure académique hors du commun - seuls 2 % des Françaises et Français sont titulaires d’un doctorat. La fête se finira dans la grande salle attenante au Pin Galant, décorée aux couleurs de l’université, au son d’une banda endiablée. Les nouveaux diplômés ont fait tomber la toge pour trinquer avec leurs parents, embrasser leur conjoint ou leur enfant. Pour elles et eux, une nouvelle vie va commencer, aux contours encore incertains, mais renforcée par ce défi relevé haut la main.