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Mise à jour le : 12/05/2025
La phase d’examen des candidatures déposées sur la plateforme Mon Master a démarré le 31 mars dans les établissements d’enseignement supérieur. Un temps fort pour les responsables de masters. Témoignage de Pierre Joly, directeur adjoint en charge des études de l’Institut de santé publique, d'épidémiologie et de développement (ISPED) de l’université de Bordeaux.
Pierre Joly : En postulant au master Santé publique de l’ISPED, les étudiants et les étudiantes doivent aussi choisir leur parcours de M2 parmi les huit proposés : Épidémiologie, Biostatistique, Management des organisations médicales et médico-sociales, Promotion de la Santé, Développement social, Éducation thérapeutique du patient, Santé globale dans les Suds, Systèmes d’information et technologies informatiques pour la Santé, Santé Travail Environnement ou Public Health Data Science. Cette condition permet non seulement au candidat de se positionner mais aussi à l’équipe pédagogique de chaque parcours de traiter les dossiers correspondants. Ainsi cette année, 92 ont choisi Biostatistiques et 241 Promotion de la santé…. Chaque dossier est lu et étudié par deux rapporteurs. Pour chaque candidate ou candidat, nous avons listé dans un tableau des critères (parcours académique, projet professionnel, motivation…) notés de A à D, que nous commentons éventuellement. Le dossier est ensuite évalué par une note globale sur 20 points agrémentée d’un avis - excellent, bon, à sa place ou refus (chaque refus doit être argumenté). Lorsque les deux rapporteurs sont d’accord, nous classons les candidats. Les listes sont transmises à Elise Verpillot, responsable du master 1, qui classe l’ensemble des candidatures retenues. Ces données sont ensuite intégrées dans la plateforme Mon master. Lors de la phase principale d’admission qui commence le 2 juin, les 50 candidats les mieux notés sont acceptés. Ils peuvent bien sûr se désister ce qui permet aux suivant de remonter et ainsi de suite. Il faut savoir qu’en moyenne trois étudiants sur quatre se désistent. S’il y a suffisamment de très bonnes candidatures, nous prenons en général quelques étudiants en plus.
P.J. : La provenance de nos étudiants est extrêmement diverse. Il est impossible de comparer un dentiste algérien avec une infirmière bordelaise ou une étudiante en L3 de mathématiques ou encore de sociologie. En premier lieu nous regardons si le choix du parcours de master est en cohérence avec le profil académique du candidat et quel est le lien à la santé publique. Par exemple, une première année non fructueuse de PASS (parcours d’accès spécifique santé) suivie d’une licence en sciences économiques peut justifier le choix de notre master en parcours Management des organisations médicales et médico-sociales ; ou une licence de maths celui du parcours Biostatistique…. Nous regardons bien sûr le relevé de notes de licence et la lettre de motivation. Je tiens à préciser que nous les lisons toutes. Avec l’habitude, en 20 secondes, je détecte les mots clés et repère si la démarche est logique et la motivation bien réelle. La lettre est importante car elle sert à défendre un parcours, à justifier des aléas, comme les réorientations ou les « retards ». Le blabla se détecte tout de suite !
P.J. : Il faut compter une dizaine de minutes pour lire un dossier, puis deux-trois pour remplir notre tableau. En général j’en traite environ six par jour. Nous prévoyons ensuite une matinée pour faire notre classement au sein de chaque parcours.
P.J. : Si nous sommes attachés à la diversité, nous espérons des étudiants impliqués. En effet, contrairement à la licence, ils ne sont plus anonymes et sont amenés à travailler en groupe. La présence de chacun en cours et l’engagement dans les travaux sont des facteurs clés de réussite. La cohésion dans une promo est importante. Mais c’est impossible à savoir à l’avance… La plateforme Mon Master n’a pas révolutionné notre fonctionnement de recrutement bien que le numérique facilite le traitement des dossiers ! Notre regard est toujours aussi attentif.