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L’université et le CHU de Bordeaux réaffirment leur partenariat

Mise à jour le :

Le centre hospitalier universitaire et l’université viennent de signer une convention renouvelée pour les années 2025-2029. Ce texte renforce une coopération déjà essentielle pour la qualité des soins, l’enseignement médical et la production scientifique.

Photo : Le centre hospitalier Pellegrin faisant partie du CHU de Bordeaux © Fred Encuentra / Barbot Studio
Le centre hospitalier Pellegrin faisant partie du CHU de Bordeaux © Fred Encuentra / Barbot Studio

Règlementaire… mais pas anecdotique. C’est ce qu’on pourrait retenir de la signature de la convention liant le centre hospitalier universitaire et l’université de Bordeaux ce lundi 17 novembre au soir. Prévue par le code de la santé publique, cette convention impose une organisation conjointe entre chaque CHU et l’université de son territoire afin d’assurer la cohérence de leurs actions en matière de soins, d’enseignement, de formation et de recherche. Elle autorise également l’établissement hospitalier à porter la dénomination « universitaire » et à ajouter le « U » à CHU, un acte qui formalise et structure le partenariat entre l’hôpital et l’université, souligne Pierre Dubus, directeur du collège Santé de l’université de Bordeaux et signataire du document.

Pour Vincent-Nicolas Delpech, directeur général du CHU de Bordeaux, « très heureux de signer cette convention à l’occasion de la soirée d’accueil des internes » au Grand Théâtre de Bordeaux, ce moment n’a rien d’anecdotique car « ce qui fait la force d’un CHU, ce sont les liens privilégiés et étroits qu’il entretient avec l’université et à Bordeaux, nous avons su les construire ».

Dans le même esprit, Dean Lewis, président de l’université, a rappelé que cette convention engage « un grand CHU et une grande université », comme en témoigne une production scientifique de tout premier plan. Celle-ci étant notamment portée par les quelques 550 enseignants-chercheurs en santé (médecins, pharmaciens, odontologistes) qui répartissent leur activité entre les deux institutions : les PUPH et MCUPH, professeurs ou maîtres de conférences des universités et praticiens hospitaliers pour les titulaires et les chefs de cliniques et assistants hospitalier-universitaires pour les personnels juniors.

Synergie entre recherche académique, soins hospitaliers et innovation technologique

Ce positionnement d’excellence s’appuie également sur une dynamique de recherche et d’innovation incarnée, entre autres, par deux Instituts hospitalo-universitaires (IHU) : lIHU Liryc, consacré aux maladies du rythme cardiaque, et l’IHU VBHI, dédié à la santé vasculaire cérébrale. Ces structures emblématiques illustrent la synergie étroite entre recherche académique, soins hospitaliers et innovation technologique.
S’y ajoutent les programmes de recherche hospitalo-universitaires (RHU) : trois coordonnés par le CHU (Digital URO 3D, Talent et Envisage) et deux auxquels il est associé (SHIVA, coordonné par l’université de Bordeaux et SPRINT, coordonné par l’université Paris Cité).
 

De gauche à droite : Jean-Christophe Fricain, doyen de l’unité de formation et de recherche (UFR) des sciences odontologiques, Dean Lewis, président de l’université de Bordeaux, Vincent-Nicolas Delpech, directeur général du CHU de Bordeaux, Pierre Merville, doyen UFR des sciences médicales, Nicolas Sévenet, doyen UFR des sciences pharmaceutiques © CHU de Bordeaux


Le président de l’université a aussi précisé que, pour la période 2025-2029, les partenaires ont souhaité dépasser le cadre conventionnel classique en introduisant des avancées sur différents points : gouvernance, propriété intellectuelle et innovation. Il a rappelé que les deux établissements sont membres fondateurs de la Fondation Bordeaux Université et engagés dans les enjeux de transfert de technologies portés par la SATT Aquitaine et le Pôle universitaire d’innovation (PUI).

La convention vise par ailleurs, à renforcer les échanges : formation des étudiants, utilisation et valorisation des données de recherche, couverture et suivi médical des personnels intervenant dans l’un ou l’autre établissement, gouvernance - avec la réactivation du comité de la recherche en matière biomédicale et de santé publique (CRBSP) - ou encore mutualisation de certains locaux.
Chacun s’accorde à dire que, si la finalisation de cette convention a demandé du temps, elle constitue une étape clé ouvrant de nouvelles perspectives de coopération.